
Homicide : L'exemple à suivre
Homicide : Life on the Street
De janvier 1993 à mai 1999, 7 Saisons, 122 épisodes, plus un téléfilm (février 2000)
Il y a un tas de séries que j'aime et un tas de séries que je n'aime pas, parmis celles que je n'aime pas un tas de séries policières.
A commencer par Hill Street Blues (1981-87) 146 épisodes.
Qu'est ce que Homicide lui doit quand même c'est une série de personnages à l'intérieur d'un poste de police. Mais rien d'autre. Car si l'un par dans le soap opéra policier, l'autre reste respectueux non seulement du personnage, mais du téléspectateur qui les regarde.
Progressivement on apprend à connaître les personnages complexes de Homicide, mais ce n'est ni du voyeurisme ni du je t'aime je t'aime pas pendant trois épisodes, leurs problèmes leurs vies sont cruement décrites, c'est comme ça, on ne vous demande ni de juger, ni de prendre la défense d'un coté ou d'un autre, on vous dit seulement ils ont un job à faire et ils le font au mieux, selon leurs moyens et avec les impacts qui en découlent.
Homicide laisse un grand vide dans la série Policière, on peut peut-être y voir certains cotés dans New York 911 Third Watch de sept 1999-
Mais malheureusent l'influence d'autres séries telles que Urgences semblent beaucoup trop prendre le pas, sur ce qui aurait pu être une série captivante. Et je ne parle pas de la très bonne idée que cette série a eu, qui est de mélanger divers corps de métier.
Reste quand même de très bon épisodes.
Mais il serait temps d'un renouveau au niveau des séries policières, certaines sources américaines auraient parlées d'un retour de séries violentes et crues, mais d'autres justement au vu de divers actes violents aux Etats-Unis préconiseraient justement des séries plus intriguantes que violentes.
A suivre...
Je pense que Homicide, rassemblait un bon nombres d'éléments, sans tomber dans une catégorie définie. Ceux qui s'intéressaient aux personnages avaient leurs moments, sans que eux tombent trop loin, les rapports entre les personnages sont souvent des remarques humoristiques voir blessantes, ce qui évitait justement cela.
Les intrigues souvent posaient des problèmes de consciences, n'étaient pas aussi simple que le bon et le méchant, et le héros qui gagne à la fin, la fin justement vous laissait souvent sur un sentiment bizarre d'incompréhension face à certains crimes, même si résolu.